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Son produit: Le miel
Bernard SIMON cherche un ou une passionné·e pour reprendre ses ruches et son activité, n’hésitez pas à le contacter !
Sinon il a grandi sur une ferme très orientée animaux, dans une famille d’apicultrices et d’apiculteurs de génération en génération ; sa grand-mère tenait apparemment un don incroyable de pouvoir s’approcher des ruches en étant très peu protégée comme personne. Bernard à surtout fait carrière dans le BTP, conduisant des engins de chantiers et des poids-lourds, après une courte mais intense période militaire canine (chose qu’il ne voulait pas particulièrement, mais l’armée savait qu’il était à l’aise !). Aimant toujours la route, il se propose de temps à autre pour filer un coup de main pour les distributions, en amenant les légumes, étant basé aux Ormes-sur-Voulzie, dans la Bassée également. Une partie de ses ruches est installée au jardin de La Ferme d’Isle, d’où provenaient les légumes jusqu’à la saison 2022-23 ; les abeilles y butinent les adventices et les légumes oubliés, montés à fleur, avec joie (de quoi consoler un maraîcher frustré de n’avoir pas entretenu son jardin?!).
N’ayant pas de prétention à vivre de son activité, Bernard n’a jamais été dans une logique productiviste, mais c’est réel passionné des abeilles. Parlez avec lui un quart d’heure et vous verrez bien ! On se rend compte que c’est un univers passionnant et auquel on connaît finalement très peu de choses… Vous saviez, par exemple, que s’il fait trop humide les abeilles ne produisent plus de miel car elles sont occupées à ventiler la ruche pour la sécher et y garder une température plus élevée, pour le bien-être des larves ? Vous apprendrez peut-être également qu’elles se créent des réserves de miel pour pouvoir passer l’hiver mais qu’habituellement, et même en bio, les producteur·trices le leur enlèvent pour en faire commerce et le remplacent avec du sirop de sucre, bien moins précieux, mais également bien plus pauvre pour les abeilles, ne contenant pas tous les nutriments complexes du miel. Bernard s’y refuse, et vous le trouverez plutôt, à la fin de l’été, après la récolte principale, pesant ses ruches de bras de cosmonaute (et d’excellent soudeur !) pour voir si elles semblent assez remplies de réserves de miel pour l’hiver.
Un apiculteur attentionné, ça donne le sourire.